mardi 16 mai 2017

Bouterfa achète une centrale électrique 5,5 milliards de dollars qui valait 800 millions et est promu ministre en Algérie !

 L'entreprise Sonelgaz a acheté des centrales électriques pour une valeur de 5,5 milliards de dollars alors que leur coûts réel serait de 55 millions d'euros.
 En Algérie il est possible de construire une ville de 2 millions d'habitants avec 5,5 milliards de dollars.
   Les directeurs de Sonelgaz ont préféré le français Alsthom et Général électric à une entreprise canadienne 6 fois moins chère pour les mêmes centrales soit environs 890 millions de dollars au lieu de 5,5 milliards de dollars! 
 Même le coût de 890 millions est faramineux car en fait ces entreprises achètent des composants allemands par exemple pour 30 millions de dollars puis facturent à l'Algérie 890 millions de dollars hors l'Algérie a des ingénieurs et des techniciens et des entreprise comme Trench fabriquent ces composants et peuvent donner leur expertise et ce gratuitement pour le montage d'usine électriques! En passant par l'entreprise Trench ces centrales auraient été 100 fois moins chères !


La mise sous contrôle judiciaire, révélée samedi par la presse, du directeur actuel de Sonelgaz Noureddine Bouterfa (sur la photo) et son prédécesseur Abdelkrim Boughanem a fait réagir le ministre de l’énergie et des mines, en visite lundi à Constantine. Le ministre rappelant un principe dira à ce propos, que la justice algérienne est "souveraine" et que "chacun devra assumer ses responsabilités".
Les propos du ministre de l’énergie sont tranchants : "Le ministère de l'énergie, quel que sera le verdict dans cette affaire impliquant notamment l’actuel président-directeur général de Sonelgaz et son prédécesseur, subira le meilleur et le pire des conséquences devant en découler" admettra t-il. Le ministère, ainsi que tous ses cadres, "se tiendront au service de la justice", a ajouté Youcef Yousfi, se refusant néanmoins à "tout jugement de valeurs" dans cette affaire, avant de souligner que "personne n’a le droit de s’ingérer dans les affaires d’une institution indépendante" et qu’il était "inadmissible" qu'on empiète sur les prérogatives de la justice.
Des centrales qui auraient coûté le sixtuple de leurs prix
Pour rappel, le journal Echourouk, de samedi, a fait état de la mise sous contrôle judiciaire de l’actuel P.D.G. de Sonelgaz et son prédécesseur, ainsi qu'une quinzaine de cadres du secteur. La cause : une présumée « violation » du code des marchés publics concernant les deux centrales électriques de Terga (Aïn Témouchent) et Koudiat Edraouech (El Tarf) pour un montant de 5 milliards de dollars.
Ces installations auraient coûté le triple de leurs prix réel. En effet, les conditions dans lesquelles les deux marchés ont été octroyés aux entreprises Alsthom et Général Electric auraient suscité des réserves dans les milieux énergétiques. Les offres de ces deux entreprises étaient, à l’époque, jugées « excessives par rapport au plafond fixé par Sonelgaz qui était de 3,4 milliards de dollars". N’assumant que le volet engineering- équipement, les deux entreprises ont été obligées de faire appel à des sous-traitants pour leur confier la construction des deux centrales.
Ainsi Alstom a sous-traité avec Orascom construction et général electric avec l’espagnol Iberdrola. Pour les spécialistes le montant de 5 milliards de dollars est excessif comparé à celui de Hdjeret Emnous de Tipaza réalisé par le canadien SNC Lavalin. Concernant la relation liant la compagnie pétrolière Sonatrach à la firme italienne Saipem, M. Yousfi a indiqué que "l'Algérie, pays souverain, prendra, si la nécessité l’y oblige, ses distances pour défendre ses intérêts de manière conforme à la loi". Le ministre a rappelé, dans ce contexte, que le respect des lois et des clauses dûment mentionnées dans un contrat, constituent une obligation pour l’aboutissement de tout projet.

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