mardi 23 mai 2017

Said Bouteflika donne les gisements de gaz de l'Adrar en cadeau à Israel et à la France !

  Pour faire taire les critiques et garder Bouteflika au pouvoir alors qu'il est devenu l'équivalent d'un poisson rouge dans un bocal said Bouteflika aurait arrosé de millions d'euros des politiciens français et des journalistes et des gens influents afin de garder le pouvoir et de faire taire toute critique!

  Ainsi selon Rachid Nekkaz l'Algérie aurait cédé sans aucune contrepartie les champs de gaz de l'Adrar dont 65 pourcent seraient détenus par gaz de France et 35 pourcent à des fonds de pension israéliens !
Ce n'est pas tout des gisements de Hassi R'mel et Hassi Messouad aurait été cédé à une société écran italienne proche de Berlusconi et Sarkozy !

Rachid Nekkaz : «la France utilise la faiblesse du président algérien pour s’approprier son gaz»

Rachid Nekkaz : «la France utilise la faiblesse du président algérien pour s’approprier son gaz»D’après le président du parti algérien «Mouvement pour la jeunesse et le changement», la visite de François Hollande en Algérie confirme que la France veut continuer à profiter impunément de ses ressources naturelles.
RT France : Comment interprétez-vous la visite de François Hollande en Algérie ?


Rachid Nekkaz (R. N.) : Je crois que la visite du président Hollande est une visite pour s’assurer que les contrats de gaz et de pétrole qui ont été signés avec l’Algérie vont être respectés alors que l’état de santé du président algérien est extrêmement préoccupant. S’il rend visite au président algérien, qui ne s’est plus adressé au peuple algérien et qui est invisible sur la scène politique nationale et internationale depuis deux ans, cela signifie que la France essaie de profiter de la faiblesse du président algérien et de l’absence de légitimité de son gouvernement pour continuer d’obtenir davantage de contrats à son avantage. Il faut savoir, par exemple, que 65% du gaz naturel du désert algérien à Adrar qui se trouve à 1400 km au sud d’Alger appartient à la France, c’est-à-dire que la France a accès à 68,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel jusqu’en 2043.Le m3 de gaz est facturé 1000 euros au consommateur français ce qui fait un bénéfice net de 68 trillions de dollars une somme à peine imaginable soit 68 500 000 000 000 de dollars !

 Donc l'Algérie a donné sans rien en échange plus de 70 trillions de  dollars à la France et plus de 35 de trillions à Israel au détriment du peuple algérien qui lui meurt de faim et est taxé par ces vampires !
L’homme politique algérien Rachid Nekkaz a effectué une marche de 3 124 km pour protester contre la vente des ressources naturelles de son pays aux étrangers. Il confie à RT France sa perception de la politique algérienne.
RT France : Comment analysez-vous le dernier communiqué de presse du président algérien ?
Rachid Nekkaz (R. N.) : Ce communiqué date du 24 février, c’est le jour où l’ancien président algérien Houari Boumédiène avait nationalisé les hydrocarbures. Et moi-même, j’ai décidé d’arriver à Timimoun le dernier jour de ma marche de 3 124 kilomètres le 24 février, pour le 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, c’est-à-dire, du gaz et du pétrole algériens. J’ai choisi cette date parce que j’estime qu’on a fait marche arrière depuis 16 ans. L’Algérie ne dispose plus de sa souveraineté économique sur son gaz et son pétrole.
Le pays est dans un processus antirévolutionnaire depuis 1999 et les communiqués de presse qui émanent de la présidence de la république algérienne sont complétement faux et contraires à la réalité du pays depuis fin 1999. L’essentiel des richesses pétrolières et gazières du pays ont été vendues aux multinationales étrangères. D’ailleurs, à la fin de l’année, l’entreprise française Total va exploiter du gaz de schiste là où j’ai marché, à Timimoun, dans la région d’Adrar dans le sud du pays, qui appartient déjà à 65% à Gaz de France. C’est un cadeau que le président algérien a fait à la France en 2002. Donc, vous voyez, entre les déclarations publiques algériennes et la réalité, il y a une montagne de mensonges. Et c’est ce qui est malheureux dans ce pays.
Tout le désert algérien n’appartient plus à l’Algérie, il appartient aux multinationales étrangères
RT France : A la diffusion du communiqué, l’écrivain Rachid Boudjedra a publié un éditorial où il se demande si le pays est redevenu révolutionnaire. Qu’en pensez-vous ?
R. N. : Elle l’a été au temps du président Boumédiène, qui est mort en 1978. Mais, depuis l’arrivée du président Bouteflika en 1999, l’Algérie est dans un processus antirévolutionnaire continu. Tout le désert algérien n’appartient plus à l’Algérie, il appartient aux multinationales étrangères, dont la majorité sont des multinationales françaises et américaines. C’est pourquoi aujourd’hui l’Algérie est obligée d’exploiter du gaz de schiste. L’Algérie a, par exemple, été obligée d’augmenter les prix de l’essence et du gasoil de 35% en janvier parce qu’il n’y avait plus assez d’argent. Depuis 1999, jamais la France, jamais les Etats-Unis n’ont émis la moindre critique sur le régime algérien, jamais. Jamais en 17 ans.
RT France : Dans ce communiqué de presse le président évoquait la nocivité du capitalisme et sa corrélation avec l’impérialisme…
R. N. : C’est complétement faux. Depuis peu, des compagnies étrangères peuvent rentrer dans le capital des entreprises publiques algériennes, et ça c’est une première dans l’histoire du pays. Une entreprise française, par exemple, peut être actionnaire d’une entreprise publique algérienne au bout de cinq ans et c’est même déjà le cas aujourd’hui avec notamment, Gaz de France qui possède 65% de la société Touatgaz depuis 2002 et ce jusqu’en 2043. C’est scandaleux.
Si vous enlevez le gaz et le pétrole à l’Algérie, l’Algérie n’existe plus, ça va être la famine, le pays se transformera en une Somalie
RT France : S’agit-il pour vous de répercussions de l’époque coloniale ?
R. N. : Nous sommes toujours totalement colonisés sur le plan économique. Et c’est la raison pour laquelle il est très important aujourd’hui d’avoir la maîtrise de nos ressources pétrolières et gazières. Si on ne fait pas l’OPEP du gaz avec la Russie et l’Iran, vous allez voir que dans maximum deux ans, l’Algérie va à nouveau être obligée d’emprunter à la Chine qui exerce un rôle très important aujourd’hui en Algérie et en Europe. Donc, oui, nous ressentons encore les séquelles d’un colonialisme économique. C’est une réalité dans le Sahara algérien. Il n’y a pas de quoi vivre en Algérie. Les gens ne se rendent pas compte, mais l’Algérie ne produit absolument rien, même pas des cotons-tiges. L’Algérie ne fabrique même pas de tasses pour boire du café. Tout est importé, absolument tout. C’est une calamité. Si vous enlevez le gaz et le pétrole à l’Algérie, l’Algérie n’existe plus, ça va être la famine, le pays se transformera en une Somalie.
Le président Bouteflika n’existe plus politiquement
RT France : Est-ce que le président dirige vraiment le pays ?
R. N. : Est-ce que vous savez qu’aucun Algérien n’a vu le président depuis 44 mois ? Le président Bouteflika a été un excellent ministre des Affaires étrangères à l’époque du président Boumédiène, c’est-à-dire, entre 1965 et 1978. S’il a été un excellent ministre des Affaires étrangères, la politique économique conduite sous présidence d’Abdelaziz Bouteflika est une catastrophe. Oui, il a rétablit la paix, après une guerre civile qui a causé 200 000 morts de 1992 à 1999, mais, sur le plan économique, c’est une catastrophe. Le pays dépend toujours à 98% des recettes du gaz et du pétrole. Parce que le pays a accepté la division internationale du travail, et donc, fournit du gaz et du pétrole à l’Europe.
A vrai dire, le président Bouteflika n’existe plus politiquement. C’est donc les voyous qui composent son entourage qui ont vendu le pays.
Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

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